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Fin de la pré-alerte pour la mission Irma

Suite à un point de situation établi avant hier avec le COGIC (Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle des Crises ) après le passage de l’ouragan José, le Corps Mondial de Secours-USAR a décidé de lever sa pré-alerte. En effet, nous sommes restés fidèles à notre éthique, c’est à dire qu’on ne déclenche un départ en mission uniquement sur demande d’aide du pays sinistré (la plupart de nos interventions se déroulant à l’étranger). Et le cas échéant, après avoir pris contact avec le Quai d’Orsay nous partons par nos propres moyens

Cette fois le contexte est différent: la catastrophe se produisant dans les collectivités d’outre-mer françaises, notre interlocuteur se trouve être la cellule de crise du Ministère de l’Intérieur (COGIC).  Nous avons décidé d’un commun accord qu’un départ en mission n’était pas pertinent pour le CMS-USAR, et ce pour deux  raisons.
Premièrement, les dernières informations reçues avant hier du COGIC, attestent que l’ouragan José n’a pas occasionné de dégâts supplémentaires, et que les secours sur place sont suffisants. L’urgence du moment est à caractère humanitaire (priorité donnée au rétablissement des stations de potabilisation d’eau, à la reconstruction des réseaux, des infrastructures…), et ne nécessite plus nos compétences et notre savoir-faire dans le domaine du sauvetage/déblaiement. En effet, le CMS-USAR a vocation à se déployer dans les zones isolées et difficiles d’accès, où la population sinistrée n’a pas encore reçu d’assistance. Notre ONG n’ayant plus d’utilité à intervenir dans ce contexte, nous avons jugé qu’il était préférable de rester opérationnels en prévision d’une catastrophe naturelle à plus grande échelle.

La deuxième raison non négligeable, c’est le fait que même en atterrissant à Point-à-Pitre, nous n’avions aucune garantie de pouvoir nous rendre à Saint Martin, les liaisons maritimes étant peu nombreuses et réservées aux militaires, sapeurs pompiers, à la mission d’évaluation de la Croix Rouge, et aux agents de sûreté.

Pour conclure, si nous avons mis fin à notre pré-alerte, nous restons bien évidemment à disposition du COGIC en cas d’évolution dans les jours à venir, et nous nous associons à la peine et à la détresse des gens qui ont tout perdu dans cette   catastrophe.

Eric Zipper,
Président du Corps Mondial de Secours

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