Suite aux différentes catastrophes qui se sont succédées ces derniers temps, il nous paraît important d’éclaircir d’éventuelles zones d’ombre.
En effet, certains d’entre vous ne comprennent peut être pas pourquoi le CMS ne s’est pas positionné pour porter assistance aux populations sinistrées suite au passage des ouragans Irma, José, et actuellement Maria, mais également suite au violent séisme qui a frappé le Mexique hier.
Tout d’abord, nous tenons à rappeler que le CMS reste fidèle à ses principes, à savoir qu’on ne déclenche une mission uniquement sur demande d’aide internationale de la part du pays sinistré, et en concertation avec les autorités françaises compétentes. Cette valeur nous est très chère, ainsi que le fait d’utiliser à bon escient nos finances et l’argent de nos donateurs.
Afin que vous compreniez mieux nos décisions, nous vous présentons des points de situation succincts relatifs à chaque catastrophe:
1) Ouragans Irma/José:
Comme nous l’avions déjà précisé dans un précédent communiqué, notre décision de ne pas partir a résulté des informations reçues du COGIC ( cellule de crise du Ministère de l’Intérieur), qui stipulaient que les moyens mis à disposition par l’Etat étaient suffisants. Nous avons également pris en compte le fait qu’il n’y avait aucune possibilité de se projeter sur Saint Martin.
Et à juste titre, les difficultés d’acheminement des différentes aides humaines et matérielles nous ont donné raison: combien d’ONG sont restées bloquées à Point-à-Pitre?
2) Ouragan Maria:
Suite à la conférence de presse du directeur de la Sécurité Civile, il s’avère que les moyens supplémentaires déployés par l’Etat sont suffisants (militaires et Sécurité Civile).
3) Séisme de magnitude 7,1 au Mexique:
L’Amérique du Sud s’est organisée depuis 20 ans afin de répondre à ces catastrophes récurrentes sur le continent. Le Mexique n’a pas fait appel à l’aide internationale, et l’OCHA l’a relayé très clairement en anglais, en espagnol et en gros caractères. En effet les moyens nationaux ainsi que ceux de l’Amérique du Sud sont suffisants.
Toutes nos pensées sont tournées vers les populations sinistrées, en détresse et qui ont tout perdu.